Syndrome assez rare, cette pathologie toucherait 45 000 personnes en France, adultes et enfants, hommes et femmes. L’ostéopathie est une des prises en charge de la dystonie.

C’est quoi la dystonie?

Il s’agit d’un trouble du tonus musculaire d’origine neurologique dû à un dysfonctionnement du système nerveux central (altération des noyaux gris centraux, atteinte du thalamus qui contrôle la motricité volontaire et involontaire, déséquilibres des messagers chimiques, neurotransmetteurs, qui assurent la coordination des mouvements).

Le cerveau envoie alors de mauvais signaux aux muscles, provoquant leur contraction involontaire.

Il va en résulter entre autres des torticolis chronique, la crampe de l’écrivain ou du musicien.

Qui peut souffrir de dystonie?

La dystonie peut concerner les femmes et les hommes, sans distinction, et peut même atteindre les enfants.
Elle peut s’installer sans aucune cause, ou bien à la suite d’un stress important, d’un accident, d’un traumatisme.

Origine de la dystonie

Mal connue, cette pathologie pourrait trouver son origine dans un déséquilibre entre différents messagers chimiques. Ces neuro-transmetteurs, comme la Dopamine ( qui transmet les informations sur la mobilité consciente ), ne parviennent plus à transmettre correctement leur message d’un neurone à un autre. Cette mauvaise transmission aboutit à une difficulté à contrôler les mouvements et la coordination.

Les formes de dystonies

Les dystonies les plus fréquentes :

  • atteinte du rachis cervicale, provoquant un torticolis spasmodique. Le patient atteint se retrouve avec une difficulté à maintenir sa tête dans l’axe. A cause du spasme, qui peut être continu ou intermittent, la tête et les épaules se mettent dans une attitude rappelant le torticolis. Cette dystonie touche les muscles du cou et des épaules. L’intensité de la contracture peut être très variée.
  • la main, la crampe de l’écrivain ou du musicien. C’est une contraction incontrôlable des muscles de la main, des doigts mais aussi de l’avant-bras. La coordination du membre supérieur devient compliqué voir impossible. Ce qui peut rendre la pratique d’un instrument ou bien l’écriture très difficile.
  • la paupière, le blépharospame. Le patient ne parvient plus à contracter la musculature fine de la paupière. Sa paupière se ferme de manière répétitive et incontrôlable.
  • la mâchoire, dystonie oro-mandibulaire. Ici le spasme concerne les muscles du visage, de la mâchoire et de la langue. On retrouve une difficulté à ouvrir et à fermer la bouche. Mais aussi des difficultés à la mastication et à la prise de parole. Cette dystonie peut être primaire ou secondaire ( liée à la dystonie cervicale ).
  • Et enfin le larynx. Il s’agit là d’ une contracture involontaire et incontrôlable des cordes vocales. Le patient à sa voix qui déraille, qui change de timbre. Il peut aussi se retrouver aphone à cause de cette dystonie.

dystonie

dystonie oro-mandibulaire

Le diagnostic de dystonie

Le diagnostic de dystonie peut être très long à établir. Car il faut écarter les autres maladies (Parkinson, tumeur cérébrale, épilepsie, Toc, Tic, etc.).

Plus l’errance médicale est longue, plus le stress et l’angoisse du patient augmentent, augmentant les troubles.
L’accompagnement du patient et son écoute sont donc essentiels. L’entourage est lui aussi très important.

L’évolution de la maladie est différente selon les patients. Elle peut se stabiliser. Certaines dystonies disparaissent dans un temps variable.

Les traitements de la dystonie

Il existe différentes prises en charge pour les dystonies. Ces traitements ont pour but de diminuer l’intensité et la fréquence des symptômes, mais à ce jour il n’existe pas de traitements permettant de guérir la dystonie.

Plus le diagnostic est précoce et plus le traitement permettra de contrôler la dystonie et limitera le risque d’aggravation.

Les différents axes thérapeutiques actuels de la dystonie :

Les traitements médicamenteux de la dystonie

Ce ne sont pas des médicaments spécifiques, mais adaptés à la personne ils permettent d’agir sur les neurotransmetteurs du système nerveux. On retrouve donc les myorelaxants ( relâchent les muscles et limitent les crampes ), les anticholinérgiques ( ils limitent les effets de l’acétylcholine, neuromédiateur du système nerveux ), et les benzodiazépines ( réduisent l’anxiété et agissent sur la douleur des spasmes).

Injection de toxine botulique

C’est un des traitements les plus efficaces pour diminuer les symptômes de la dystonie. Cette toxine va venir paralyser temporairement les muscles qui se spasment. Il n’y a donc plus, ou moins, de contraction intempestive. Son effet dure de 3 à 6 mois. Il faut donc la renouveler lorsque l’effet s’est estompé. L’injection agit sur la conséquence de la maladie, mais pas sur sa cause.

La chirurgie

Elle n’est proposée qu’après d’autres essais thérapeutiques, et lorsque aucun d’entre eux n’a produit d’effet. Le chirurgien après avoir étudier précisément chaque patient dans sa complexité et ses caractéristiques propres, peut proposer une dénervation. En faisant cela les muscles atteints ne sont plus innervés correctement, ce qui limite l’impact du système nerveux déréglé. C’est une solution de dernier recours.

La Kinésithérapie

Le kinésithérapeute peut aider à soulager les crampes et les contractures en effectuant des massages thérapeutiques des zones concernées. Il va aussi venir renforcer le système musculaire qui est forcément impacté par la maladie. Et ce afin que le tonus musculaire soit correct et le plus symétrique possible, pour aider le patient dans sa vie quotidienne, et limiter les décompensations ( avoir mal de l’autre côté par exemple ).

La Sophrologie

Cette technique en apprenant à se détendre et à gérer son stress, permet de limiter l’impact du système nerveux sur le tonus global. Par ailleurs en travaillant sur le stress, le patient apprend à gérer sa maladie, et à améliorer son mental.

Le Yoga.

Pratique très ancienne. Le yoga en enchainant les postures et les respirations, permet au corps de retrouver un tonus musculaire normal, et grâce aux postures en étirement de redonner de la souplesse aux zones impactées par la dystonie. Les respirations, elles, permettent de réduire le stress. Certaines personnes vont avoir de grosses difficultés d’équilibre, ou de raideurs. Il ne faut pas abandonner, mais plutôt modifier la pratique et l’adapter à soi. Avec le temps, le yoga permettra justement de retrouver un peu d’équilibre.

L’ostéopathie et dystonie

Médecine holistique. Elle permettra au corps de retrouver le plus de mobilité tout en réduisant les mauvaises compensations.

Ostéopathie et dystonie

Après un interrogatoire complet et un examen clinique global, l’ostéopathe établira un protocole de soin propre à chaque patient.
La prise en charge ostéopathique des dystonies cervicales se concentrera beaucoup à redonner du mouvement aux différentes aponévroses cervicales, afin de décharger les tensions sur les différents segments nerveux. Un travail crânien permettra de réduire la charge pesant sur les cervicales. Ensuite le praticien veillera à ce qu’il n’y ait pas de blocages articulaires sur le trajet nerveux ( cervicales, sternum, clavicule, épaule, coude, poignet).
Il en va de même pour les autres dystonies. Votre ostéopathe travaillera sur la zone cible, mais aussi sur des zones éloignées, pour limiter les compensations.
Via des techniques tissulaires, articulaires, crâniennes, myo-tensives, il aidera le patient à recouvrer de la mobilité et à réduire les douleurs.

Votre ostéopathe Paris 15 et les dystonies

Chloé Arnoux, exerçant dans le 15e arrondissement de Paris, est formée à la prise en charge des patients présentants des dystonies neuro-musculaire.
Votre ostéopathe Paris 15, travaille en collaboration avec des kinésithérapeutes spécialisés en neurologie, pour une prise en charge pluridisciplinaires des dystonies.
Formée à la pratique du Yoga, et en particulier de la pratique du Yin Yoga ( travail des aponévroses ), elle pourra vous conseiller des studios de Yoga ayant l’habitude de pratiquer avec des patients. Mais surtout elle pourra vous donner des conseils d’exercices à faire chez vous, pour être acteur à part entière de votre rééducation.

Pour plus de renseignements vous pouvez contacter votre ostéopathe à Paris 15. Ou bien prendre rdv par téléphone ou bien en ligne.

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Dystonie cervicale

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